Nouveau Parti Anticapitaliste Tarn

La décision du tribunal administratif de Toulouse est historique. C’est la première fois qu’un projet d’infrastructure d’une telle ampleur est jugé illégal pour des raisons environnementales. La notion de raison impérative d’intérêt public majeur a été balayée par les juges. C’est la reconnaissance juridique de la légitimité des arguments de tous les collectifs, associations, citoyen.nes, élu.es, zadistes et écureuilles qui depuis des années se battent ensemble contre ce projet inutile, socialement injuste et écologiquement irresponsable.

Nous dénonçons les violences faites à l’encontre des écureuil.es et de tous.tes les militant.es écologistes qui depuis de nombreux mois relaient sur le terrain notre opposition à un projet dont il a été prouvé sa prédation environnementale et son aberration économique. Nous dénonçons un jusque boutisme d’Atosca et des pouvoirs publics Etat, régions et élu.es parfois locaux qui nous mène dans une impasse écologique, démocratique et économique. Combien d’arbres ont été arrachés ou coupés, combien de forêts entières ont disparu ?

La mobilisation de la gauche citoyenne, syndicale et politique derrière le Nouveau Front populaire a fait que les trois candidats du RN arrivés en tête au premier tour des législatives dans le Tarn n’iront pas siéger à l’Assemblée Nationale à l’issue du second tour. C’est une première victoire emmenée aussi par l’élection de Karen Erodi dans la deuxième circonscription. Les résultats sont fragiles, les institutions bourgeoises sont à bout de souffle et la peste brune progresse partout (près de 9 millions de voix en national et triplement des voix et 95 000 dans le Tarn sur ces législatives) .

Dans le Tarn le premier tour des élections législatives confirme les grandes tendances nationales Les scores du rassemblement national et de ses alliés sur les 3 circonscriptions tarnaises sont très élevés. Ils marquent le développement inquiétant du racisme et de l’intolérance, le dégoût des politiques macronistes, le soutien de plus en plus important des classes dirigeantes à l’extrême droite, relayée par une partie des médias. Avec la possible arrivée au pouvoir du RN et de ses alliés, le danger d’un néofascisme s’accroît un peu plus en France.