Le rassemblement au tribunal d'Albi de ce jour est interdit par la préfecture

Par son arrêté d’interdiction du rassemblement du 26 septembre pour la dissolution du groupuscule d’extrême droite Patria Albiges, devant le tribunal correctionnel d’Albi, le préfet du Tarn abuse de son pouvoir ! Il tire un trait d’égalité entre un groupuscule raciste, violent et l’ensemble des organisations démocratiques et syndicales qui demandent son interdiction. Il ose comparer cette initiative antifasciste et antiraciste à l’appel haineux du groupe Patria Albiges contre le projet de CADA, centre d’accueil pour demandeur d’asile, à Réalmont. Dans cet arrêté, on constate les éléments de langages du macronisme, en particulier l’utilisation du terme « ultra-gauche » étiquette fourre-tout pour désigner tout ce qui se trouve à sa gauche. Cela lui permet d’établir un équilibre et une stratégie : en pointant du doigt « les extrêmes » à chaque initiative de la nébuleuse fasciste, il sanctionne toute opposition démocratique sans être accusé de partialité, par l’extrême-droite ! Cette tendance se reflète une fois de plus dans ce nouvel arrêté !

Le rassemblement du 26 septembre pour la dissolution du groupuscule d’extrême droite Patria Albiges, devant le tribunal correctionnel d’Albi, est interdit sous le prétexte de troubles à l’ordre public et l’argument ridicule de la Coupe du Monde de rugby. “Considérant” cet arrêté abusif et dangereux pour l’égalité, la justice, l’humanité, nous en déduisons que le représentant de Macron et de son gouvernement choisit son camp. Le NPA81 dénonce l’impunité alarmante dont jouissent les groupuscules d’extrême droite. Renforcée par l’interdiction du rassemblement elle démontre que certains politiques ont décidé d’accompagner une dérive raciste aux relents nauséabonds.